- En 2024, le complexe portuaire Tanger Med a établi un nouveau record en traitant 10,24 millions de conteneurs EVP, en hausse de 18,8% par rapport à 2023, confirmant ainsi son leadership en Méditerranée. Cette performance, soutenue par des renforcements d’infrastructures et l’optimisation des escales, s’est traduite par la manutention de 142 millions de tonnes de marchandises (+16,2%). L’activité roulier a progressé de 8,1%, avec 516 842 camions TIR traités, tandis que le trafic passagers a augmenté de 13%, atteignant 3,05 millions de personnes. Le port a également manutentionné 600 872 véhicules neufs (+4%), dont 368 843 exportés par Renault et 170 519 par Stellantis. Bien que le vrac solide ait légèrement crû de 1%, le trafic d’hydrocarbures a reculé de 22% en raison du transfert partiel des importations vers d’autres ports. Enfin, Tanger Med a enregistré 17 479 escales maritimes (+3,42%), dont 1 217 méga-navires (+13,74%), témoignant de sa place stratégique dans le commerce maritime mondial.
- Malgré un contexte international difficile et incertain, le Maroc continue de tracer son chemin vers un redressement des finances publiques. Selon la dernière note du Trésor Général du Royaume (TGR), le déficit budgétaire a reculé pour atteindre 3,9% du PIB en 2024, contre 4,4% l’année précédente. Une belle performance qui reflète une gestion budgétaire maîtrisée. Cette amélioration s’explique par des recettes ordinaires en forte hausse, qui ont progressé de 15,2% pour atteindre 372,6 milliards de dirhams (MMDH). De même, les recettes fiscales, moteur principal de cette dynamique, ont augmenté de 14,3% en un an, dépassant largement les attentes fixées par la Loi de Finances 2024. Sur les cinq dernières années, ces recettes ont connu une croissance impressionnante de 101,4 MMDH, preuve que, même dans un environnement complexe, l’économie marocaine sait tirer son épingle du jeu.
- En décembre 2024, l’IPC a reculé de 0,2% par rapport au mois précédent, sous l’effet de la baisse des prix des produits alimentaires (-0,2%) et de la stagnation des produits non alimentaires. Sur l’année 2024, l’IPC annuel moyen a progressé de 0,9% par rapport à 2023, porté par la hausse des indices des produits alimentaires (+0,8%) et non alimentaires (+1,2%), avec des disparités régionales marquées, notamment à Laâyoune (+3,0%) et Guelmim (+2,2%). L’inflation sous-jacente annuelle s’est établie à 2,4%, traduisant des tensions sur les prix hors composantes volatiles. Au niveau régional, les hausses les plus importantes de l’IPC annuel ont été enregistrées à Laâyoune (+3,0%) et à Guelmim (+2,2%), tandis que Dakhla et Safi ont affiché une progression plus modérée de 1,7%.
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